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Schémas de montage Chaudière bois bûches avec Ballon de stockage et Départ de chauffage

La mise en place d'une chaudière bois bûche pour chauffage central nécessite une bonne compréhension des principes de fonctionnement de la combustion du bois, de l'hydroaccumulation (stockage de l'énergie produite par exxès), du phénomène de la condensation dans la chaudière bois... Son installation doit de faire en respectant certaines règles de l'art, le cas contraire, la chaudière bois bûche risque de se détériorer ou de manquer de performance.
 

Les exemples de montage hydrauliques visualisés ci-après est un schéma de principe ; de ce fait, il peut tout à fait être personnalisés pour répondre aux besoins propres à la typologie d’installation considérée.

Nous déclinons toute responsabilité dans le cas d’erreurs ou d’omissions sur l’installation, celle-ci devra être faite par un professionnel qui sera responsable du bon fonctionnement de la chaudière et toute responsabilité sera refusé dans le cas de dommages sur des personnes, animaux ou objets, consécutifs au non-respect de cette prescription.

Schéma de principe du raccordement de la chaudière

Repère Désignation
1 Chaudière
2 Ballon tampon primaire
3 Pompe de circulation
4 Vanne thermique 3 voies (relève de température)
5 Vase d’expansion pour systèmes de chauffage fermés
6 Vase d’expansion « ouvert »
Ens. A Ensemble Vase ouvert, installation en « circuit ouvert » ou en pression atmosphérique 
Ens. B Ensemble Vase fermé (à vessie/membrane et sous pression d’azote) + soupape thermique
Ens. C Ensemble Dispositif de compensation d’eau de la ville (alimentation automatique associé à un dispositif anti-polution)

Raccordement de la chaudière bois bûche au chauffage central : les organes principaux

Sécurité protection thermique et pression

Selon les normes européennes EN en vigueur, les générateurs au bois doivent être obligatoirement installés avec les sécurités pression (fig. p2) et température nécessaires (fig. p1).

Pour cela l’installation d’un système d’évacuation de surchauffe (en plus de la soupape de pression 3 bars) est indispensable pour prévenir tout dommages, entre autres dans le cas d’un problème d’alimentation électrique, sur la chaudière pouvant remettre en cause la garantie du constructeur.

Cette décharge de température thermique doit nécessairement être associé à un dispositif de compensation d’eau de la ville « Ensemble C » (alimentation automatique (fig. p4) associé à un dispositif anti-polution (fig. p3)) et peut-être assurer de deux manières, soit avec :

• un vase ouvert « Ensemble A », installation en « circuit ouvert » ou en pression atmosphérique
• un vase fermé « Ensemble B » (à vessie/membrane et sous pression d’azote) + soupape thermique.

La mise en place de la soupape thermique T° de tarage 98 °C doit être faite suivant le schéma ci-dessous, en décharge sur le départ haut de la chaudière (tous les organes de coupure intermédiaire sont à proscrire). Sa sonde de mesure doit être inséré également en partie haute de la chaudière dans l’orifice prévu à cet effet.

Il est, dans tous les cas, obligatoire d’installer une soupape de sécurité certifiée avec une pression d’ouverture de 2,5 bars, un diamètre de siège minimal de 15 mm, un raccordement d’entrée minimal de ½’’, un raccordement de sortie minimal de ¾’’ (tous les organes de coupure intermédiaire sont également à proscrire).

Vase d’expansion (ouvert ou fermé)

Dans le cas d’une installation de chauffage équipée d’un vase d’expansion « ouvert » (fig. p10), il est impératif de positionner celui-ci au-dessus du niveau de l’émetteur (radiateur) le plus élevé. Si le vase d’expansion est situé à l’intérieur d’une pièce non chauffée, il doit alors être isolée.

Pour une installation équipée d’un vase d’expansion sous pression d’azote ou « fermé » (fig. p11) (raccordé conformément aux normes en vigueur), la pression devra être établie par l’intermédiaire du robinet de remplissage prévu à cet effet sur l’alimentation en eau du réseau de ville et cela, à une valeur d’environ 0,8/1 bar lue directement sur le manomètre présent.

Le volume du vase d’expansion est calculé dans l’optique d’absorber le volume d’eau supplémentaire dans l’installation généré par la chauffe (changement de t°) Il sera défini suivant la règle suivante et en prenant en compte le volume totale de l’installation du circuit concerné :

• Pour un vase ouvert, environ 7 %
• Pour un vase fermé, environ 10 %

Pompe de recyclage

La pompe d’irrigation de la chaudière  (fig. p12) et de charge du ballon primaire (tampon) doit être installée sur le retour de la chaudière (partie basse) en aval de la vanne (ou groupe) de relève de température thermostatique. Elle doit obligatoirement être raccordée électriquement au contrôleur (branchement latéral) de la chaudière qui la pilote en fonction de la température de l’eau de celle-ci, et ainsi éviter le point de rosée et donc la condensation dans la chambre de combustion.

La pompe d’irrigation de la chaudière et de charge du ballon primaire (tampon) doit être installée sur le retour de la chaudière (partie basse) en aval de la vanne (ou groupe) de relève de température thermostatique. Elle doit obligatoirement être raccordée électriquement au contrôleur (branchement latéral) de la chaudière qui la pilote en fonction de la température de l’eau de celle-ci, et ainsi éviter le point de rosée et donc la condensation dans la chambre de combustion.

Ballon tampon - Hydro accumulation

Ce type de chaudière au bois doit nécessairement être raccordée à un ou plusieurs ballons de stockage (fig. p20), dont le volume doit être défini selon sa puissance nominale. Le but de cette accumulation est de sécuriser le fonctionnement de la chaudière en accumulant l’énergie produite en excès par la chaudière (notamment en mi-saison, faible besoin). Il permet également d’éviter le gaspillage et permettant de restituer plus tard, en fonction du besoin, cet excédant produit. De cette manière la distribution de l’énergie pourra être plus confortable, car adapter au besoin.

Pour le volume, il est recommandé une capacité de stockage qui soit proportionnel au volume de chargement de la chambre de combustion, soit 12 litres d’eau par décimètre cube (ou litre) dans la chaudière.

Exemple : pour une chaudière LCG 40, ayant un volume de chargement interne de 103 dm3 (ou litres), le réservoir d’eau recommandé est de 1250 litres.

a : Alimentation décharge supérieure

b : Alimentation décharge inférieure

c : Capuchon ou protection supérieure

d : Isolant (en général de la mousse polyuréthane)

e : Jaquette de protection et finition

f : Piquage pour installation de thermomètres avec doigt de gant, par ex

g : Cuve en acier

Raccordement hydraulique, canalisations

Le tuyau de raccordement en eau de la chaudière au système de chauffage central ne doive pas passer au-dessus du couvercle supérieur du carénage de la chaudière sinon l’enlèvement des turbulateurs et le nettoyage des tubes de gaz de combustion sont impossibles. Avant de raccorder la chaudière au système de chauffage central, le système doit être rincé pour éliminer les impuretés restantes dans l’installation, les ballons et la chaudière elle-même. Ces résidus peuvent par la suite entrainer un disfonctionnement des équipements, des bouchons, des nuisances sonores, jusqu’à générer une surchauffe de la chaudière.

La chaudière ne doit jamais être reliée au système de chauffage central par soudage directe, mais par l’intermédiaire de connecteurs démontable et associé à des vannes d’isolement autant que possible.

Vanne (ou groupe) de relève de température thermostatique - Sécurité anti-condensation

Il est impératif, pour un bon fonctionnement de la chaudière de prévoir sont raccordement associé à un dispositif assurant une relève de température pour éviter des retours d’eau en provenance de l’installation de chauffage à trop basse température (inférieurs à 55°C), qui pourraient compromettre la durée de vie du corps de chauffe en acier.
Cette relève est habituellement assurée par soit : une vanne à cartouche, une vanne de mélange motorisée, une vanne de mélange commandée par une tête à bulbe déporté ; et le tout soit en composants dissociés, soit en ensemble prémonté appelé groupe de relevage.

Afin de rehausser la température de retour sur la chaudière, il est conseillé d'installer cette vanne anti-condensation (Repère 2) sur le retour du circuit hydraulique primaire. Les fluides cherchant toujours à prendre le chemin le plus simple, il est impératif dans le cas de l’installation d’une vanne à cartouche, de monter une vanne de réglage (Repère 1) sur le by-passe pour créer des pertes de charge dans le but de favoriser la charge du ballon plutôt que le recyclage au moment de l'ouverture de la cartouche.

Repère Désignation
1 Pompe de recyclage, d’irrigation
2 Vanne thermique
3 Vanne régulation / d’autorité
4 Option : Groupe de relève T° 

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